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L’Awalé chez les Guérés : Un JeuProfondément Enraciné dans laCulture

Chez les Guérés, une communauté de Côte d’Ivoire
réputée pour sa richesse culturelle, l’awalé occupe une
place de choix en tant que jeu traditionnel et vecteur de
lien social. Plongeons dans l’univers de l’awalé tel qu’il
est pratiqué par ce peuple dynamique.

Crédit photo Pinterest

L’awalé est appelé « PKOU » en Guéré. Pour les
Guérés, l’awalé est bien plus qu’un simple jeu de société
; c’est un art de vivre, un moyen de socialisation et un
vecteur de transmission culturelle. Les habitants se
réunissent souvent autour d’un plateau d’awalé fait
maison pour échanger des histoires, partager des
conseils et renforcer les liens communautaires.

Jeu de stratégie

Signification Culturelle :
L’awalé occupe une place importante dans la culture
guéré, souvent associée à des événements festifs tels
que les mariages, les baptêmes et les cérémonies de
passage à l’âge adulte. Il est également utilisé comme
outil de résolution de conflits et de prise de décision au
sein de la communauté.

Mécanique du Jeu :
Bien que les règles de base de l’awalé soient
universelles, chaque région et chaque communauté ont
leurs propres variantes et stratégies. Chez les Guérés, le
jeu est souvent considéré comme un reflet de la vie elle
même, où chaque mouvement stratégique symbolise les
défis et les opportunités rencontrés dans le quotidien.
Transmission et Héritage :
La transmission de l’awalé chez les Guérés se fait
généralement de manière informelle, de génération en
génération. Les aînés enseignent aux plus jeunes non
seulement les règles du jeu, mais aussi les valeurs de
respect, de patience et de coopération qui y sont
associées, perpétuant ainsi un héritage culturel riche et
précieux.

Un jeu de stratégie Crédit photo Pinterest

En somme, Pour les Guérés, l’awalé est bien plus qu’un
simple divertissement ; c’est un élément fondamental de
leur identité culturelle et de leur mode de vie. En tant
que jeu qui transcende les frontières générationnelles et
sociales, il incarne l’esprit de communauté, de partage et
de résilience qui caractérise cette société vibrante et
dynamique.

Awalé : Jeu Traditionnel ivoirien

Guéré: Peuple de l’ouest de la Côte d’Ivoire

Par Sephora ZOH, Culture Lovers IBHM


LES SPORTS TRADITIONNELS AFRICAINS DE L’EXTRÊME: UNE IMMERSION DÉTAILLÉE

Partout en Afrique, les communautés tribales maintiennent des pratiques qui en sont venues à façonner leurs cultures respectives; des traditions qui ont été transmises au fil des siècles, voire des millénaires. Les sports traditionnels africains, tels que le saut du taureau chez les Hamar, le dambe et la danse de couteau, dévoilent des facettes fascinantes lorsqu’on plonge dans les détails de leurs éléments, risques associés et dimensions spirituelles. Dans cet article, je vous emmène à explorer l’univers préparatoire de ces quelques sports, révélant ainsi des aspects fascinants de leurs éléments, des risques associés et de leurs dimensions spirituelles.

À la Découverte de l’Extrême: Une Présentation Envoûtante
Avant d’entamer notre plongée dans le monde palpitant des sports traditionnels africains de l’extrême, rappelons l’essence de ces pratiques. Dans notre récente présentation générale, nous avons esquissé les contours de disciplines telles que le dambe, le saut du taureau, la lutte sénégalaise et la danse au couteau. Chacune de ces expressions met en lumière la résilience, l’art et les traditions profondément ancrées dans le tissu culturel africain.

Défi des Braves: Sauter le Taureau pour Devenir un Homme – L’Épreuve Initiatique des Hamar
Les bergers deviennent des bergers de haies dans la vallée de l’Omo, en Éthiopie. Les jeunes hommes de la tribu Hamar, l’une des nombreuses tribus de la vallée. Les jeunes hommes s’apprêtent pour le saut du taureau avec des ornements traditionnels, des peintures corporelles et des plumes. Les taureaux, sélectionnés pour leur force, sont alignés en rangées, créant une arène impressionnante.

Déroulement de la Pratique:
Le rituel commence par des danses et des chants. Les participants, après avoir été bénis par les aînés, s’élancent avec agilité au-dessus des taureaux de prix et en courant sur leur dos, tout en étant nus. C’est une cérémonie de passage à l’âge adulte, et ce n’est que lorsque le participant aura traversé quatre fois l’enclos des taureaux qu’il sera autorisé à se marier. Si vous glissez, vous risquez une chute brutale: « Parce que c’est un rituel d’initiation à la virilité, [l’échec] est susceptible d’affecter la perception de la virilité de quelqu’un et cela peut bien sûr avoir toutes sortes de conséquences désastreuses. Cependant, il est essentiel de mentionner qu’une pratique controversée parmi les Hamar implique que les femmes de la communauté se fassent fouetter par les participants, pour démontrer la force de leur dévotion ainsi que leur résistance physique.

Risques et Spiritualité:
Outre les risques physiques évidents, cette dimension particulière du saut du taureau soulève des questions socioculturelles complexes. La dimension spirituelle persiste, avec la croyance que réussir le saut apporte la bénédiction des esprits ancestraux et garantit la protection divine dans la vie future des participants.

L’Épreuve Initiatique des Hamar

À la Conquête des Taureaux: L’Épreuve d’Homme chez les Hamar
Avez vous entendu parler du sport dambé, dans lequel les participants pouvaient se retrouver avec des côtes ou marchoires cassées? Ce sport ancien pourrait être être appelé la boxe traditionnelle ou les arts martiaux du peuple houassa du Nigeria. Le dambe, c’est un combat sans uniforme, sans catégories de poids et presque sans règle avec ses racines plongeant dans l’Afrique ancienne, servait autrefois de rituel préparatoire à la guerre. Cette pratique s’est transformée au fil des siècles en un art martial distinct, intégrant la rythmique des tambours
pour créer une expérience unique. Pratique Traditionnelle: Autrefois réservé aux soldats préparant le combat, le dambe s’est étendu à des compétitions publiques.

Défi des Braves

Déroulement de la Pratique:
Les combattants de dambe portent des gants en cuir à une main et sont parfois pieds nus. La scène est souvent encadrée par des tambours et des spectateurs enthousiastes. Les combats de dambe sont précédés de rituels, avec des musiques entraînantes. Les combattants s’engagent dans des confrontations complexes, mêlant agilité, force et stratégie, sous le regard attentif des aînés.
Risques et Spiritualité:
Outre les blessures physiques, le dambe implique souvent des connexions spirituelles. Certains combattants recherchent la protection des esprits et suivent des pratiques rituelles avant les combats pour garantir la chance et la victoire.
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Les danseuses du couteau
La Danse au Couteau : Entre Esthétique et Mysticisme chez les Wê

La Danse au Couteau : Entre Esthétique et Mysticisme chez les Wê
Je ne sais pas pour vous mais j ai toujours été fascine par cette danse et je sais que beaucoup parmi vous se demanderont une danse parmi les sports ? eh oui La danse aux couteaux en pays wê est une danse ancestrale qui perdure, transmise de génération en génération.
Éléments de la Pratique:
Elle est exécutée par des jeunes filles qui ont généralement entre 8 et 12. Jamais plus. Cette danse est un mélange de contorsions, de figures acrobatiques et de mystère. Elle est le résultat d’une longue période d’initiation. A part les fillettes, on retrouve le chef de la troupe qui s’occupe des esprits, et son second qui fait exécuter les pas de danse.
Les danseurs de couteau manient des lames acérées tout en exécutant des mouvements chorégraphiés complexes. Les couteaux peuvent être décorés, ajoutant une dimension esthétique à la performance.
Déroulement de la Pratique:
La danse de couteau est souvent intégrée à des événements culturels. Les danseurs, vêtus de costumes traditionnels, racontent des histoires à travers leurs mouvements, célébrant des récits ancestraux ou des moments significatifs.
Risques et Spiritualité:
Outre les risques physiques, la danse de couteau est parfois considérée comme une forme de possession spirituelle. Certains danseurs croient entrer en contact avec des esprits, qui leurs donnent l pouvoir de mener à bien la dance, ajoutant une dimension mystique à leurs performances. Mais nous restons un peu septique, car cette pratique reste dangereuse. La danse aux couteaux est une danse de réjouissances dont seule les Wê en ont le secret.
Les enjeux autour de ces pratiques s’étendent aux risques physiques évidents, à la préservation culturelle et aux dilemmes liés à la modernisation. Les communautés doivent trouver un équilibre entre la transmission de traditions et la gestion des risques inhérents à ces sports.
Ces sports traditionnels africains ne sont pas seulement des démonstrations physiques, mais des expressions profondément enracinées dans l’identité culturelle. Les éléments, les risques et la dimension spirituelle ajoutent des couches de complexité, faisant de ces pratiques des témoignages riches et vibrants de la diversité culturelle africaine. Une question se pose, quel future pour ces pratiques traditionnels africain.
Momo africa.com
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yenifaca.com
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Par Aissatou Doumbia, Culture lover pour IBHM


Origines historiques du jeu de dames

Le jeu de dames, également connu sous le nom de « checkers » en anglais, est un jeu de
société qui peut être joué par deux personnes. Il se joue sur un plateau de100 cases de
couleur claire et sombre, et chaque joueur commence la partie avec 20 pions. Le but du jeu
est de capturer tous les pions de l’adversaire ou de le bloquer afin qu’il ne puisse plus
bouger. Bien que présent un peu partout dans le monde, les origines exactes du jeu restent
incertaines, mais il existe toutefois des preuves similaires dans plusieurs cultures anciennes.
Il a évolué au fil du temps pour être aujourd’hui l’un des jeux les plus populaires à travers le
monde. Aujourd’hui, ce jeu est pratiqué tant à des fins récréatives que compétitives ; il y a
même des tournois internationaux attirant des joueurs variés grâce à sa simplicité et son
aspect stratégique profondément intégré. Le jeu de dames est l’un des jeux de société les
plus anciens et populaires dans le monde entier. Son histoire remonte à plusieurs
millénaires et a traversé de nombreuses périodes de l’humanité en évoluant à chaque étape.
Dans cet article, nous explorerons l’origine du jeu de dames et son évolution à travers
différentes époques majeures de l’histoire.

Origine et Evolution

Origines historiques du jeu de dames
Les origines historiques du jeu de dames remontent à des milliers d’années, et des versions
primitives de ce jeu existent depuis l’Antiquité. Les anciens Égyptiens auraient utilisé des
morceaux de poterie comme pions, se déplaçant sur un damier tracé dans le sol et des
tablettes datant de 3000 av. J.-C. décrivent un jeu similaire, indiquant que le jeu de dames
pourrait avoir ses racines dans cette région également. On a retrouvé un tablier gravé dans
la pierre du toit du temple de Louxor. Toujours dans l’ancienne Egypte et également au
Moyen Orient, une variante du jeu appelée « Alquerque » considéré comme l’ancêtre direct du
jeu de dames a été découverte remontant à environ 1400 av. J.-C. Il semble que le jeu était
aussi populaire à l’époque qu’il l’est maintenant. La version égyptienne des dames a
continué à être jouée pendant des milliers d’années. Le jeu a même été mentionné dans les
écrits d’Homère et de Platon

Évolution du jeu à travers les âges
De l’Égypte à Rome

Le commerce entre l’Égypte et la Grèce antique permettait aux marchands grecs de
découvrir les dames s et de les amener à Athènes. Déjà au 5ème siècle avant JC, les Grecs
y jouaient et l’appelaient le « jeu à 5 lignes ». Les dames se sont répandues dans toute la
Grèce et ont donné naissance à un autre mot. Par exemple, de nombreuses personnes ont
appelé la ligne horizontale au milieu, la « ligne sacrée ». Le jeu est apparu plus tard à Rome
sous le nom de « 12 figures » et Publius Mucius Scaevola, l’une des personnalités les plus
influentes de la région, en a fait son divertissement préféré. Les dames étaient également
appelées « jeu de pions » car elles ressemblaient à la marelle, un autre jeu très populaire à
l’époque.

JEU DE DAME

L’apport arabe et la conquête de l’Espagne
Au VIIIe siècle, le jeu s’est étendu à la péninsule arabique et de nouvelles règles ont été
introduites permettant aux pièces promues de se déplacer de plusieurs cases.
Au XIIIe siècle, c’est au tour de l’Espagne de porter le jeu de dames, comme en témoigne un
recensement des différents jeux pratiqués dans le pays à la demande du roi Alphonse X de
Castille et León. Si vous regardez les peintures de tabliers espagnols de cette période, vous
verrez qu’ils sont identiques aux échiquiers égyptiens.
L’adoption de l’échiquier
Entre 1000 et 1500, un nouveau dictionnaire de jeux apparaît grâce aux innovations des
Français, qui utilisaient à l’époque les échiquiers comme damier. Cela a complètement
révolutionné le jeu et introduit l’échiquier de facto. De plus, le nom « Jeu de dames » est
également apparu, mais en anglais le nom « Checkers », signifiant « jeu sur un échiquier »,
a été préféré.
L’introduction et la fin du pion soufflé
Les nouvelles règles françaises établies au XVe siècle obligeaient les joueurs à capturer les
pièces de leur adversaire chaque fois que l’occasion se présentait.
S’ils refusaient, ils étaient punis d’un « soufflet » qui consistait à souffler sur la pièce qui
aurait dû effectuer la prise et à l’enlever. Au XIXe siècle, le jeu était si populaire que des
rencontres avaient lieu entre joueurs néerlandais et français. La règle du pion soufflé
constituait un réel problème à cette époque, il n’est donc pas surprenant qu’elle ait été
abrogée à la fin du siècle.

L’apparition du damier à 100 cases et l’autorisation de la prise arrière
Les joueurs néerlandais ont également contribué en introduisant la prise arrière et un damier de
100 cases. Ils appelèrent cette forme de jeu « Polish » et elle fut ensuite adoptée par la France.
Cependant, l’auteur français Manoury affirme dans son livre que le jeu des 100 cases a été
inventé à Paris vers 1725. Le jeu de dames a eu une énorme influence sur le jeu d’échecs car
dans le passé, de nombreux joueurs d’échecs utilisaient la stratégie consistant à avancer leurs
pions au lieu d’attaquer le roi adverse. Cette stratégie a été affinée par l’auteur Philidor, qui a
écrit plusieurs livres sur les échecs. L’auteur introduit le principe selon lequel les parties doivent
se développer comme un tout et non se disperser, car cela pourrait les affaiblir.

Le jeu de dames demeure un pilier intemporel de l’univers des jeux de société. De ses
origines incertaines à son statut actuel de jeu compétitif et récréatif, il a su évoluer avec le
temps, s’adaptant aux cultures tout en conservant sa profondeur stratégique et son attrait
universel. À travers les siècles, il a été bien plus qu’un simple passe-temps ; il a été le
témoin silencieux de l’histoire humaine, reflétant les valeurs et les traditions de chaque
époque. De l’Égypte ancienne à l’ère moderne, il a continué à fasciner et à inspirer des
générations de joueurs, témoignant de sa pertinence intemporelle. En explorant son histoire
et son évolution à travers les grandes périodes de l’humanité, nous sommes amenés à
apprécier la richesse culturelle et la diversité de ce jeu emblématique. Que ce soit pour son
aspect stratégique, son pouvoir intellectuel ou simplement pour le plaisir du jeu, il continue à
rassembler les individus autour d’une table, transcendant les barrières linguistiques et
culturelles pour créer des liens durables.

Par Ilyass Yabré, culture lover pour IBHM


LA POUPEE EN AFRIQUE

Classée parmi les jeux de divertissent des plus jeunes en phase de croissance, la
poupée est un objet physique modelable présentée sous la forme de miniature
de l’espèces humaine. Tant dans les pays occidentaux qu’en Afrique, elle gagne
du terrain auprès de sa cible tant bien qu4avec la 4e génération. Ici dans notre
article, vous serez entretenu sur la poupée en Afrique.

Les poupées moderne commercialisées

LA POUPEE, un jouet d’enfants.
Ama connaissance depuis ma naissance, les petites filles ont toujours désire la
poupée comme Cadeau de noël, ou même pour des évènements ou elles étaient
honores tels que les baptêmes, les anniversaires. Ici la poupée se définit comme
le premier choix des fillettes au moment de leur croissance. Un choix motive
par le désir d’apprendre à être une mère et pour d’autres d’être une bonne sueur.
C’est le choix favori pour un jouet d’enfants.

Modèle poupée ancestrale fabriquée avec de l’herbe

La poupée en Afrique
L’Afrique, continent noir, un marché propice à la création, l’innovation contient
assez de ressources. C’est pourquoi dans les années 90 pour se trouver son
compagnon de jeux, les filles en âge Moyenne déterraient des plantes pour
confectionner naturellement leur poupée. Cette créativité autour de la
conception de la poupée se résumait à faire des racines, les cheveux et de
l’herbe, les le corps en attachant le tout en un bloc. Progressivement avec la
scolarisation des filles, et la disponibilité des outils nouveaux, de Nouvelles
types de poupées naissaient.
A notre ère, de Nouvelles fabrication industrialisées sont faites pour la poupée,
il s’agit de la poupée africaine de couleur typiquement noir.

Modèle fabriquée à l’école avec du papier

Les jeux africains
Sous plusieurs présentations tels que………………………………………..,
la poupée en fait partie.
CES JEUX ENUMERES SONT PRATIQUES PAR TOUT CATEGORIE DE
PERSONNES sans distinction. Ils ont tous une histoire et des intérêts

PAR Fofana Affoussiata, CULTURE LOVER POUR IBHM


Le N’zango au Congo, d’un jeu traditionnel à un patrimoine culturel

L’Afrique est dotée d’une impressionnante diversité culturelle. Malgré la pluralité de tout ce qui la compose, elle demeure le continent le plus conservateur de traditions et de coutumes. Chaque pays s’identifie par des jeux, des chants, des tenues, des plats propres à lui… Sur les 54 pays qui composent le continent africain, nous avons fait le choix de vous parler de l’Afrique centrale à travers le « N’zango ». Un jeu originaire des deux rives du fleuve Congo (Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo ).

crédit image sport codifié : Scoop RDC

Le « N’zango », un rituel de retrouvaille

Ce jeu de divertissement en apparence simple avec pour règle d’or des sauts en l’air et des claquements de mains a vu le jour vers les années 1932 pendant la construction du chemin de fer Congo océan Brazzaville – Pointe-Noire, sous le règne de Jean Victoire Augagneur Gouverneur général de l’Afrique Equatoriale Française (AEF).

Jean Victor AUGAGNEUR source WIKIPEDIA

Le soir après un travail de dur labeur, les femmes centrafricaines habitant le village «Sahara » dans le Mayombe, se réunissaient en bon nombre pour se divertir et oublier la présence du colon. Mêlant gymnastique, danse, chanson et de la chance, les femmes prenaient du plaisir à jouer à ce jeu en raison de la proximité et la sororité qu’elles parvenaient à entretenir. Sans oublier que c’était devenu un rituel de retrouvaille nocturne pour elle. Car, le jeu se faisait par deux équipes composées de trois à 6 personnes.

Un sport national en plein essor

Le Nzango appelé littéralement « jeu de pied » en français ou « temps-passe » qui était autrefois un simple jeu a fini par coloniser les rues, les cours de récréation et même les garçons qui ont fini par y jouer avec la même ferveur que les filles. Et aujourd’hui, ce jeu fait partie des disciplines sportives nationales au Congo et à l’international au même titre que la gymnastique, la danse, la course, etc.

Nzango crédit image sport codifié : Scoop RDC

Étant désormais un sport codifié et inscrit aux jeux de la francophonie « comme les
autres », il représente un moyen de mobilisation, de sensibilisation, d’éducation, de formation et de cohésion pour contribuer au développement socioculturel de chaque ethnie. Afin de communiquer, exprimer les valeurs d’unité, de fraternité et de développement de l’être humain pour la transformation d’une vie.

Au fil de ces dernières années, le N’zango a complètement changé de statuts et a même permis la création d’une compétition nationale au Congo sous la direction de la FE.CO.NZA (Fédération congolaise de N’zango).

PAR Article de Nahadjenin Seleho, Culture Lover pour IBHM